Ci-dessous l’article des DNA paru le vendredi 14 juin 2013 suite au concert de l’Harmonie du Hohlandsbourg :
Ingersheim Concert au profit de l’association « Grandir avec Louise » – Ingersheim Un concert pour aider Louise
Louise, sa famille, la présidente de l’association Annick Chevallier, et les musiciens. PHOTO DNA
Atteinte d’une maladie génétique rare, la petite Louise était la vedette du concert de l’Harmonie du Hohlandsbourg donné samedi en l’église Saint-Barthélemy d’Ingersheim.
Elle s’appelle Louise, elle a cinq ans, de grands yeux clairs, un visage angélique, et ce samedi soir devant de nombreux spectateurs, les cuivres de l’ensemble des jeunes et l’Harmonie du Hohlandsbourg, dirigés par Matthieu Ritz, sont venus illuminer l’église Saint-Barthélemy d’Ingersheim, rien que pour elle. Unissant toute la force de leur ensemble musical, les instruments ont résonné haut dans le cœur de la nef, joyeux et plein de fraîcheur, afin de permettre à l’association « Grandir avec Louise » de recueillir les fonds nécessaires aux adaptations toujours constantes et onéreuses que demande la maladie de la petite fille.
Atteinte d’un mal génétique rare, elle a connu très tôt les couloirs des hôpitaux. D’espoirs en galères, elle a grandi entre son frère aîné et ses parents, souvent désemparés. Pourtant, grâce à une histoire d’amitié et de solidarité entre plusieurs amis, dont Annick Chevallier, présidente de l’association créée le 10 novembre 2012, et Mireille Weiss, la nounou, Sandrine et Nicolas Armspach, les parents de la fillette, ne seront plus seuls.
Un concert chargé d’émotion
La maman est venue dès octobre renforcer le pupitre des clarinettistes de l’harmonie du Hohlandsbourg, et l’association multiplie les démarches.
Aussi ce samedi, c’est un concert chargé d’émotion, qui a été présenté par le maire de la commune, Gérard Cronenberger. Après avoir lu un hymne à Louise écrit de sa main à l’attention de la fillette, où il a souligné « Louise tu mets dans l’air des roses, du soleil dans les cœurs… De tes amis tu vas multiplier le nombre », il a accueilli l’ensemble des jeunes.
Décontractés, ils ont fait éclater Dance Starters une valse de Peter Kleine Schaars. Le ton était donné, la soirée allait être comme l’enfance, sautillante, gaie rythmée, mélancolique, rêveuse, frissonnante et effrayante pour de faux. Et ce fut le cas. Avec Circus bamboni de John Blanken, le groupe d’élèves musiciens dont Florine jeune joueuse d’euphonium de huit ans, a laissé entrer les rythmes des éléphants, tigres et clowns, n’hésitant pas à faire barrir leur trombone. Legend of gliadiators , arrangement de Théo Weiss, a suivi sous les doigts du tromboniste et de la violoncelliste Amanda et Théo.
En seconde partie, parmi les cinq interprétations données par l’harmonie du Hohlansbourg, les éclats musicaux ont été lancés frais et printaniers comme Orion de Jan van der Roost, exotiques et mystérieux tel que Camel Walk d’Erik T. Yggeseth, contrastant avec A little suite of horror de Thomas Doss, introduisant des sons angoissants comme des sifflements, le cri d’une chouette, les douze coups de minuit sonnés par la timbale, avant de finir en beauté avec Tarzan de Phil Collins, et Star Wars de John William.
Le concert, s’est achevé sous les crépitements des applaudissements, se tournant ensuite vers Louise et la musique qu’elle aime tant.
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